Moi et les autres
La comparaison étant inévitable : l’étudiant en prépa observe tel l’homme des cavernes son environnement (pas seulement pour survivre) mais aussi naturellement par mimétisme pour sonder ce qui se passe autour de lui. Comprendre et se sentir moins seul avec ses sensations de découverte ou d’inconfort.
il perçoit des choses et essaie de voir si les autres vivent le truc comme lui. Mais il ne voit que ce que le reste du monde veut bien lui laisser voir.
Comme Mats Wilander l’écrivait cette semaine à propos des blessures des joueurs de haut niveau, personne ne laisserait le vestiaire avoir connaissance d’une quelconque blessure (sous peine de révéler sa fragilité au reste » du monde)
C’est pareil pour la concurrence estudiantine.
Du coup, on présume du bon fonctionnement de l’autre et ça renforce ses difficultés personnelles.
« Pourquoi, moi, je bosse comme un fou, j’ai des résultats médiocres (en tout cas en dessous de mes attentes) alors que les autres …. »
On n’en sait rien en fait du vécu des autres, de leur efficacité dans le travail.
« Il m’a dit qu’il avait travaillé jusqu’à 23 h, du coup je culpabilise »
C’est ce qu’il a dit , et même s’il a bossé mais pas efficacement tu ne le sauras jamais.
Concentrez-vous sur vous-même, vos rythmes, vos besoins, votre timing et ne négligez pas la récupération, les pauses.
Apprenez à vous connaître et à monter par pallier. Soyez indulgent avec vous même sur vos fragilités et appuyez-vous sur vos forces pour mettre du carburant dans votre motivation.
Dans tous les cas, ne vous comparez pas sauf peut-être à certains moments clefs (bilan) pour faire un point ou alors pour trouver des mentors et vous en inspirer mais nous en reparlerons.
Pour autant pas question de s’isoler, La relation et le soutien sont essentiels et le travail en binôme et en équipe salvateurs. Choisissez juste la partenaire dans le même état d ‘esprit que vous.
#concurrence
#comparaison
#cinema intérieur
#garder sa motivation