J’accompagne des étudiants en prépa comme les sportifs de haut niveaux depuis maintenant 15 ans avec bonheur. Je traite d’ailleurs les préparationnaires comme des athlètes.
Ayant moi même été confronté aux difficultés inhérentes à ces études et dans mon sport. Je prends ma revanche à chaque réussite à laquelle je contribue.
Pas du tout prêt à ce moment si spécifique (entre deux âges) et plutôt dans une structure familiale fragile, j’ai pris de plein fouet les différents freins à la réussite : pression familiale, peur d’échouer, faible estime de soi, peur du regard de l’autre, intolérance à la critique, manque de connaissance de soi…
J’ai craqué …et fini par me penser incapable, cancre et j’ai du me contenter à ce moment là d’un BTS à l’IDRAC. J’ai également stoppé les tournois de tennis à 18 ans alors que c’était ma passion et que j’étais classé en 2e série.
C’est bien plus tard lors de la reprise de mes études à l’Université à l’âge adulte que je me suis découvert une passion : apprendre!
Résultat: cette épreuve m’a tellement marqué que j’en ai fait ma mission =ça fait 25 ans que je n’en finis plus d’apprendre et désormais de transmettre. Tout ce qui m’a manqué:
-Gérer la pression et l’enjeu
-Bien se connaitre pour se respecter
-Comprendre comment apprendre de manière optimale
-Savoir se protéger d’un environnement parfois toxique
-Trouver les bons appuis et savoir travailler en équipe
-Savoir se remettre en question, prendre ses responsabilités, faire preuve d’humilité et de curiosité pour apprendre encore et encore
-Apprendre à se centrer et gérer les perturbations internes et externes pour se concentrer
-Faire alliance avec ses émotions pour performer le jour J
-Débrancher la machine « trop pensante » pour entrer dans sa zone de génie
-Savoir ce qu’on veut, tracer le GPS pour dessiner le bon chemin
-Faire rebond et gérer les aléas
-Débuguer les échecs et traumas
J’ai ainsi pu contribuer à travers toutes ces années à réparer mon plus jeune moi, j’en ressens une immense gratitude.