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Freins à l’entrée au travail de Coaching Mental 

La réussite vient de la rencontre. Il se peut que le coach ne convienne pas au coaché au moment ou il le consulte pour une multitude de raisons. 

Le coach peut aussi passer à côté de sa séance. Humain, il peut ne pas être dans les meilleures conditions ce jour là (fatigue, problèmes personnels…)

Enfin il y a des aussi des profils ne permettant pas l’entrée dans le travail : 

« La quantité de certitude » 

Il peut arriver de tomber sur certaines personnes avec beaucoup de certitudes. Ils « savent ». Chaque sujet est brulant, il y a peu d’ouverture. Ils présentent peu d’empathie et d’intérêt pour le reste du monde. Avantages : ils se préservent et restent plus ou moins en contrôle dans leur zone de confort, inconvénients : ils sont peu enclins à progresser ou à manager. 

« Peu ou pas d’écoute » 

Les pipelettes. Ils viennent demander un avis, un conseil, un soutien mais peuvent avoir la propension à s’écouter. Le genre de personne qui vous parle pendant 1h au téléphone qui raccroche sans même s’enquérir de comment vous allez. Pas une fois, systématiquement. En se branchant sur elle et en se coupant de la relation, elle s’empêche de se connecter à l’autre et ne parvient pas à se ressourcer. 

« Pas mûr »

Certains encore englués dans leur problématiques ne sont ne fait pas prêts à commencer même à plonger ou faire le tri, ils ont besoin de temps pour murir et surtout ils n’ont pas finis d’expérimenter. 

« Solos »

Il leur faut aller au bout de leur logique car ils sont persuadés qu’ils ne peuvent s’en sortir que tout seul. Ce sera dur même s’ils se cassent les dents d’entamer un travail mais c’est parfois leur seule solution pour commencer à s’ouvrir.

« Craintif » 

Cette peur de l’autre peut empêcher ce lien de ce faire et la confiance indispensable pour se « mettre à table ». Ils passeront d’un thérapeute à l’autre sans jamais se rassurer. 

« Pessimiste » 

Le pessimiste présente un gros avantage, au moins il ne sera ni déçu ni surpris…à tout voir en noir, il se protège. L’inconvénient est qu’il peut se murer dans une posture et tomber la posture du triangle de Karpman[1] : devenir victime, voire persécuteur. Une fois tombé dans ce jeu psychologique, il devient difficile de s’en extraire et se mettre au travail.

« Sans ressource »

Une personne trop abimée, sans ressources mentales, qui traverse une mauvaise passe peut difficilement commencer un travail de construction. Elle doit d’abord prendre soin d’elle, remonter la pente, se charger d’énergie. Commencer par un travail de soutien et d’accompagnement psychologique.

Maturité, Curiosité, ouverture, humilité, écoute, persévérance, patience sont indispensables pour avoir accès à une progression permanente et surtout commencer à travailler.


[1] Stephen Karpman est un médecin psychiatre, grande figure de l’Analyse Transactionnelle, élève d’Eric Berne, Il enseigna la psychiatrie à l’université de Californie. Sa théorie du Triangle Dramatique sur les relations dysfonctionnelles, manipulatoires et les jeux psychologiques a été qualifiée comme le E=MC2 de la gestion des conflits. 

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Module 0 La force du Mental – INTRODUCTION

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