Faut il haïr la défaite ?
Quand on veut gagner, la peur d’échouer est constante. Cette crainte est à la hauteur du désir d’y arriver. Au lieu de renier son désir, il est préférable de travailler sur ses peurs pour ne pas qu’elles nous limitent. Edgar Grospiron[1]
« Haïr la défaite, lorsqu’on est sportif professionnel, c’est un formidable moteur, a dit l’entraîneur-chef de l’Impact de Montréal (MLS), Rémi Garde. Il y a des moments où ça va être difficile. Les adversaires ont le droit d’avoir des temps forts. À ce moment-là, je pense que le ressort important à l’intérieur d’un sportif professionnel, c’est de dire qu’il ne veut pas perdre. »
Je dirai qu’être compétiteur est avant tout se mesurer …à soi même. Je définirai l’adversaire (voire l’adversité) comme des partenaires de performance. Tout doit concourir à mieux se connaître. Haïr la défaite est un mot un peu fort qui peut créer un désarroi. Vouloir la repousser le plus loin possible (couplé à une grosse envie de gagner), résister de toutes ses forces me paraît plus approprié pour produire une belle performance.
[1] Edgar Grospiron, né le 17 mars 1969 à Lélex (Ain), est un champion de ski acrobatique français, spécialisé dans l’épreuve des bosses. Il a été le premier champion olympique de la discipline en 1992 à Albertville, champion du monde à trois reprises (1989, 1991 et 1995) et vainqueur à quatre reprises du classement général de la coupe du monde des bosses (1990, 1991, 1992 et 1994). Après sa carrière sportive, il poursuit différentes activités liées au sport, commentateur à la télé entre autres, et devient conférencier en entreprise sur la motivation des ressources humaines.
Autre article sur le sujet
Pour approfondir sur ce sujet
Module 1 La force du Mental – GESTION DE L’ENJEU
